Décembre, c’est la période où tout le monde parle de bilans. On fait le point sur les chiffres, les projets, les objectifs. On dresse des listes, on prévoit la suite, on pense déjà à janvier. Mais au milieu de tout ça…

Est-ce qu’on prend le temps de se demander :

“Comment je vais, vraiment ?”
Pas comment va mon agenda.
Pas comment va mon image.
Mais comment va mon corps, mon énergie, mon équilibre ?

Il ne s’agit pas de faire un bilan de santé standard

Ici, je ne vous propose pas une liste d’examens à faire. Je vous parle d’un moment de pause intérieure, où vous pouvez observer :

Ce que votre corps a porté cette année
Ce qui l’a aidé… et ce qui l’a épuisé
Ce qui revient, ce qui s’est transformé, ce qui a lâché

Quelques questions simples pour vous reconnecter

Prenez un carnet. Ou pas. Fermez les yeux si c’est plus simple. Et laissez ces questions infuser :

Est-ce que je me sens en sécurité dans mon propre corps ?
Où est-ce que je ressens de la fatigue, de la tension ou du vide ?
Qu’est-ce qui m’a soutenu·e cette année ?
Qu’est-ce que je n’ai pas écouté, par manque de temps ou de place ?
Quel espace ai-je envie d’ouvrir pour moi, sans violence, en 2026 ?

Le corps garde la mémoire

Tout ce que vous avez vécu cette année – même si vous ne l’avez pas verbalisé – votre corps, lui, l’a enregistré.

Et ce qu’il n’a pas pu exprimer, il a souvent compensé. Il a gardé la tête haute, serré les dents, serré le ventre, retenu les larmes. Il a avancé, parfois sans vous. Pas par trahison mais plutôt par fidélité.

Décembre peut devenir un mois de digestion intérieure

Ce n’est pas forcément le moment le plus calme de l’année. Mais c’est un moment symbolique : on termine une boucle.

Et si vous en profitiez pour prendre un peu le temps avant de repartir ?

Pas forcément avec de grandes décisions. Mais avec une clarté douce, qui ne vient que quand on ralentit un peu.

Un soin de fin d’année, c’est parfois plus utile qu’une to do list

En cabinet, j’observe que les séances de décembre ont une énergie particulière. Souvent, les corps arrivent en surcharge invisible :

des tensions qui s’accumulent sans bruit
des pensées qui tournent
des émotions qui s’effacent derrière le “il faut que”.

Et il suffit d’un moment posé, d’un espace de recentrage pour que quelque chose lâche, sans forcer.

Et si vous arrêtiez de repousser ce moment pour vous ?

On repousse souvent ça à janvier. Mais janvier, soyons honnêtes… c’est rarement plus calme. Décembre peut devenir votre sas. Votre rendez-vous avec vous-même. Le moment où vous choisissez de ne pas vous oublier, avant même de faire des “résolutions”.

En résumé

Et si cette année, votre seul “bilan” était celui de votre état intérieur ? Pas pour faire mieux. Pas pour être plus. Mais pour vous retrouver.

Et repartir non pas chargé d’intentions, mais allégé de ce qui n’a plus besoin de vous suivre.

Pour aller plus loin

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